Revue de presse des 3 et 4 décembre 2009

Publié le par MGI-FCIL

Deux enquêtes d’opinion de l’Ifop et de BVA tendent à témoigner d’une crispation certaine des Français à l’égard de l’islam.

La religion islamique est mal vue en France. Selon un sondage réalisé par Ifop et BVA,  41% de nos concitoyens se disent opposés à l’édification de mosquée et 46% se disent sans ambiguïté en faveur de l’interdiction de minarets.  Plus d’un français sur deux  considère que l’organisation d’un référendum sur l’interdiction des minarets serait une mauvaise chose, tout en assurant toutefois qu’il voterait contre l’interdiction si une telle consultation était organisée.

Selon BVA, 44% des sondés jugent la religion musulmane plus inquiétante que les autres cultes, 1% moins inquiétante et 55% ni plus ni moins inquiétante que les autres religions.

(*) L’étude de l’Ifop a été réalisée auprès d’un échantillon représentatif de la population française de 983 personnes âgées de 18 ans et plus. Le sondage BVA a été réalisé auprès d’un échantillon représentatif de la population française de 995 personnes âgées de plus de 15 ans. Les deux enquêtes ont été réalisées par Internet les 1er et 2 décembre.

France soir.fr, mercredi 3 décembre 2009.

 

Une naissance sur 5 000 en Europe

Une naissance sur 5000 en Europe est un hermaphrodite, soit en France 200 nouveaux-nés par an. Les intersexuelles ou hermaphrodites présentent une ambiguïté sexuelle constitutive, provenant d’une anomalie des gonades (ovaires et testicules), ou dans la différenciation des organes génitaux. C’est une ambiguité de ce type que présente peut être la jeune sud-africaine Caster Semenya, gagnante du 800m féminin aux Mondiaux d’Athlétisme de Berlin en août 2009.

Ce déséquilibre est dû à une maladie des surrénales: celles-ci fabriquent plus d’androgènes qu’elles ne le devraient, ce qui virilise les embryons féminins. On compense ce dérèglement par un traitement à base de cortisone. Les petites filles ainsi suivies seront fertiles, mais présenteront des signes de virilité.

Dans tous les cas, les personnes atteintes de ce dérèglement naissent avec des organes génitaux atypiques. Pour accéder à une sexualité normale, il leur faut en générale subir une ou plusieurs opérations chirurgicales

Le monde, jeudi 4 décembre 2009.

 

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